Lomé, le 27 octobre 2016 – Le Comité National de Pilotage du Centre d’Excellence Régional sur les Sciences Aviaires (CERSA) de l’Université de Lomé s’est réuni ce 27 octobre en sa troisième session au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
La séance a été notamment marquée par quatre présentations qui ont fait le point des activités des différentes composantes du CERSA et leurs taux de réalisations respectifs pour l’année 2016 du moins jusqu’en fin octobre en matière de gestion financière, de passations de marchés et la communication/visibilité. Les présentations ont été suivies de débats sur les moyens de redoubler les efforts pour rendre le CERSA davantage performant.
Il a été ainsi révélé que le plan de mise en œuvre du CERSA est exécuté globalement à 49,6 %, et celui de passation de marchés à 56,61 % à la date d’octobre 2016. En matière de gestion financière, l’exécution budgétaire est à 16 %. Ces taux seront vite relevés à court terme puisque de nombreux marchés concernant des infrastructures et des équipements de laboratoires de même que d’intenses activités relatives à la recherche-développement et à la formation sont en cours d’exécution.
D’autres chiffres montrent les bonnes performances de ce centre régional spécialisé dans la formation de pointe en Masters et Doctorat et en formation professionnelle de courte durée en sciences aviaires. Par exemple, à ce jour pour une prévision de 69 étudiants et apprenants, 108 suivent ou ont effectivement suivi la formation au CERSA.
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué K. Broohm, a exhorté à cette occasion, la direction et le personnel du CERSA et le Comité de pilotage à maintenir le cap que ce soit en gouvernance, communication, gestion financière ou passations de marchés du centre.
Pour ce faire, il faut que le CERSA et les différents acteurs « redoublent d’effort afin de capter et exploiter toutes les opportunités qui se présenteront à la filière avicole ».
Le Directeur du CERSA s’est montré optimiste et compte accélérer et faire aboutir le reste des marchés qui devront être suivis des décaissements de la part de la Banque mondiale.
Le faible taux de décaissement pourra connaître une amélioration sensible d’ici à la fin de l’année en cours ou au plus tard au cours des quatre premiers mois de 2017.
Le Comité s’est également penché sur des points non moins importants à savoir la motivation des enseignants-chercheurs intervenant au CERSA, l’urgence d’instaurer le statut juridique du centre, l’information et la sensibilisation des enseignants sur la nécessité de participer aux voyages d’études censés renforcer leurs capacités.
Le CERSA est l’un des 22 centres d’excellence africains financés par la Banque mondiale à travers l’Afrique. Il bénéficie du financement de 8 millions de dollars jusqu’en fin 2018./.