Accueil
Actualites
L'Université de Lomé fabrique des respirateurs, masques et gel hydroalcoolique en riposte au Covid-19

L'Université de Lomé fabrique des respirateurs, masques et gel hydroalcoolique en riposte au Covid-19

Prenant la mesure de la progression rapide de la pandémie du coronavirus, l’Université de Lomé a mis en place, le 30 mars 2020, une Commission Ad hoc de riposte au Covid-19. Face à la presse ce mardi 14 avril 2020, à la Présidence de l’UL, la Commission a présenté ses premiers apports à la lutte contre la maladie au Togo, notamment en termes de production de solutions hydro-alcooliques et de masques ; d’innovations technologiques ; d’analyse des actions psychologiques, socio-économiques et juridiques relatives à la prise en charge des populations ; de formulations de plantes et de molécules actives sur le Covid 19. La conférence de presse a été couplée d’une exposition de tout le matériel déployé par l'UL dans ce combat existentiel.

En substance, il faut noter que l’Université de Lomé, à travers les étudiants de la Faculté des Sciences de la Santé (FSS-UL), a produit et écoulé à ce jour plus de 10.000 litres de solutions hydro-alcooliques à l’endroit des hôpitaux, des pharmacies et des sociétés privées pour contribuer à diminuer la flambée des prix sur le marché. Plusieurs types de masques non-allergéniques ainsi que des surblouses ont également été confectionnés pour des prix assez abordables. Leur production peut atteindre 2.000 unités par jour.

Sur le plan technologique, l’institution universitaire, en association avec l’incubateur NunyaLab, a contribué au développement de plusieurs solutions innovantes, notamment une plateforme d’autodiagnostic pour permettre à la population de s’auto-tester depuis la maison en répondant à des questions spécifiques ; une plateforme d’entraide et de troc des produits de première nécessité, de biens et de services ; un système d’envoi de vidéos et d’audios directement par sms et par Whatsapp; des visières de protection suivant la norme ISO838 destinées au personnel médical et infirmier pour la protection du visage contre les projections biologiques (salive, éternuements…) ; et des respirateurs suivant le modèle OXYGEN.

Sur le plan de la recherche, la commission ad hoc a déjà enregistré une vingtaine de dépôts de formulations provenant des Praticiens de la Médecine Traditionnelle (PMT) et des personnes détentrices de molécules avérées pour des tests sur le virus du Covid-19 au laboratoire.

Par ailleurs, suivant des analyses macroéconomiques effectuées par la Commission, il ressort qu'un confinement total reviendrait extrêmement cher à l'Etat togolais, en raison des mesures d'assistance à mettre en place pour accompagner les différentes couches de la population. En effet, il faudrait débourser environ 150 milliards FCFA par mois, sans compter les coûts de la logistique.

D’autres travaux de modélisations mathématiques, des études sociologiques et juridiques sont également en cours. Leurs résultats sont attendus dans les prochains jours.

Rappelons que la Commission Ad hoc de riposte au Covid-19 de l’Université de Lomé a pour missions de mener des réflexions, dans un contexte de pluridisciplinarité, sur les solutions à proposer à la pandémie mondiale du COVID 19 ; conduire des recherches d’efficacité clinique et virologique sur la base de plantes médicinales connues ou de formulations de plantes proposées par les PMT ; travailler à la modélisation de l’infection au covid-19 sur la base de données réelles ; participer à la sensibilisation et à l’éducation de la population togolaise.

Les travaux de recherches de la commission sont conduits en étroite collaboration avec les enseignants chercheurs, les chercheurs, les praticiens hospitaliers et les praticiens traditionnels. Tous ces acteurs s’appuient sur les laboratoires équipés et les pôles technologiques de l’UL notamment les laboratoires de microbiologie, de virologie, des sciences pharmaceutiques, de pharmacologie, ainsi que des Centres de recherche extra-universitaires. L'Université de Lomé compte poursuivre sans relâche son rôle de conseil auprès du gouvernement pour des résultats de plus en plus probants au fil des jours.


 

Source : www.univ-lome.tg

Rédiger un commentaire

MGRP

MGRP Accédez au portail du Mécanisme de Gestion des Requêtes et des Plaintes (MGRP) de l'AUA.
https://grm.aau.org
SALON INTERNATIONAL DE L'AGRICULTURE ET DE L'AGROALIMENTAIRE DE LOME


Bulletin d'information

Inscription à la newsletter

Témoignages

  • Martine GANDJETO « J’ai soutenu sur le thème ‘’Evaluation des propriétés enzymatiques des termites utilisés en alimentation des poulets de chair au Bénin’’. Ça a été une expérience riche en découvertes. Je compte bien m’installer en créant une usine de fabrication d’aliment de volaille ».
    Martine GANDJETO

  • Florence Missodé, Elève-avicultrice  (2016) J’ai une petite parcelle que je peux exploiter et j’ai un peu de moyens financiers aussi. Avec cette formation du CERSA, je pense avoir les moyens de devenir une bonne avicultrice.
    Florence Missodé, Elève-avicultrice (2016)

  • Edith GANGBEDJI « J’ai soutenu sur le thème ‘’Analyse de la chaîne de valeurs ajoutée des aliments de volailles au Bénin’’. Je suis soulagée d’être à cette étape. C’est un thème d’actualité. J’aimerais approfondir ce thème car si nous voulons promouvoir l’aviculture dans nos pays, nous devons chercher à maîtriser les différentes étapes de la filière ».
    Edith GANGBEDJI

  • NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires Avec le CERSA, j’ai acquis de grandes connaissances, et développé des compétences dans le domaine des Sciences Aviaires notamment pendant la réalisation des recherches au sein du laboratoire des Sciences Aviaires du CERSA de l’Université de Lomé.
    NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires

  • Amedzrovi Ablamvi, Elève-aviculteur (2016) La formation prodiguée par le CERSA m’a donné l’opportunité de renforcer mes connaissances et compétences en matière d’aviculture
    Amedzrovi Ablamvi, Elève-aviculteur (2016)

  • Ali KOLANI « J’ai travaillé sur ‘’Effet de l’incorporation de l’huile de palme sur les performances de ponte et sériques des poules pondeuses’’. C’est un réel plaisir d’avoir fini ce master. Et j’aimerais, par la suite, travailler sur la modélisation de la production des œufs au Togo ».
    Ali KOLANI

  • Pyalo Tchoou, Elève-avicultrice (2016) J’avais de petites notions sur les poules pondeuses que je veux élever mais avec cette formation modulaire avec différents cours tels que la gestion et le suivi des poules pondeuses et coquelets que nous a donnée le CRSA, je me sens prête pour mener à bien mes activités
    Pyalo Tchoou, Elève-avicultrice (2016)

  • NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires Je suis convaincu de pouvoir participer efficacement à la fructification de la recherche dans ce domaine au Togo, au Tchad mon pays d’origine ou partout en Afrique, avec mon dynamisme et mes atouts techniques acquis au CERSA.
    NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires

  • N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires Etudier au CERSA, c’est l’assurance d’un appui financier pour publier nos travaux de recherches dans des journaux scientifiques de renom. En outre, l’excellence visée par le centre représente un gage d’insertion professionnelle rapide.
    N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires

  • Yagla Baréléma, Elève-avicultrice Pour l’heure je n’ai pas beaucoup d’argent pour commencer véritablement mais cette formation qui est le fruit du partenariat entre le CERSA et le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes, j’ai la ferme conviction que tout ira bien puisque j’ai la volonté de pratiquer l’aviculture.
    Yagla Baréléma, Elève-avicultrice

Tous nos témoignages