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La deuxième édition des Journées nationales avicoles du Bénin a tenu toutes ses promesses

La deuxième édition des Journées nationales avicoles du Bénin a tenu toutes ses promesses

Cotonou, le 16 novembre 2019- Le Stade Général Mathieu Kérékou de Cotonou a accueilli la deuxième édition des Journées Nationales Avicoles du Bénin (JNAB) du 14 au 16 novembre 2019 et a eu pour thème : « Aviculture, moteur de la croissance économique ».

L’objectif des Journées Nationales Avicoles du Bénin est de promouvoir les efforts des professionnels du métier à travers la production nationale et faire de ces journées une occasion d’échanges et de partage d’expériences. Plusieurs allocutions ont meublé le lancement desdites journées en commençant par le président du comité d’organisation qui estime que c’est aux professionnels de l’aviculture d’organiser ces genres d’événements afin de montrer à la population potentiel consommatrice la gamme de produits avicoles.

Pour le représentant du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche Monsieur Abdoulaye Toko, l’initiative de l’organisation de ces journées s’inscrit parfaitement dans le dynamique de promotion des filières agricoles fortement orientées vers le marché voulu par le gouvernement du Bénin. Trois communications ont été présentées lors de cette deuxième édition de JNAB dont le premier sur le développement de la production avicole et l’employabilité.


Le CERSA invité

Le directeur du Centre d’Excellence Régional sur les Sciences Aviaires (CERSA) basé à Lomé, au Togo, le Professeur Kokou TONA, invité à la manifestation, a estimé à propos du thème qu’augmenter l’employabilité revient à renforcer la spécialisation des maillons des chaînes de valeurs de la filière avicole.

Selon lui, aujourd’hui, l’éleveur seul fait le poussin d’un jour, l’aliment, produit les poulettes, conduit les pondeuses, s’occupe de la commercialisation des produits avicoles, l’emballage et l’équipement d’élevage. C’est dans ce cadre que le CERSA a été créé avec pour objectif de développer et de promouvoir la filière avicole à travers la formation, la recherche/développement. Pour rappel, au cours des quatre premières années d’existence, le CERSA a enregistré 140 étudiants en Master, 50 en doctorat et plus de 800 professionnels ayant suivi les formations modulaires. Ce qui signifie clairement qu’aujourd’hui, les spécialistes de la filière avicole existent dans la sous-région.

Les Journées Nationales Avicoles du Bénin ont connu également l’exposition de différents produits avicoles. Parmi les exposants, figurent la société MASSON spécialisée dans la fourniture d’infrastructures d’élevage, du Groupe Véto Service, CEVAC, LAPROVET, l’Interprofessionnel des Aviculteurs du Bénin, Terre et Associé Nouvelle Génération spécialisée dans la fourniture de poussins d’un jour. Le projet IFWA (Insect as Feed in West Africa) et bien d’autres sociétés du monde avicole
.

Fernand TONA &
TCHODO Ferdinand Grégoire
Etudiant en Master 1 au CERSA

 

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Témoignages

  • Florence Missodé, Elève-avicultrice  (2016) J’ai une petite parcelle que je peux exploiter et j’ai un peu de moyens financiers aussi. Avec cette formation du CERSA, je pense avoir les moyens de devenir une bonne avicultrice.
    Florence Missodé, Elève-avicultrice (2016)

  • Martine GANDJETO « J’ai soutenu sur le thème ‘’Evaluation des propriétés enzymatiques des termites utilisés en alimentation des poulets de chair au Bénin’’. Ça a été une expérience riche en découvertes. Je compte bien m’installer en créant une usine de fabrication d’aliment de volaille ».
    Martine GANDJETO

  • Ali KOLANI « J’ai travaillé sur ‘’Effet de l’incorporation de l’huile de palme sur les performances de ponte et sériques des poules pondeuses’’. C’est un réel plaisir d’avoir fini ce master. Et j’aimerais, par la suite, travailler sur la modélisation de la production des œufs au Togo ».
    Ali KOLANI

  • Yagla Baréléma, Elève-avicultrice Pour l’heure je n’ai pas beaucoup d’argent pour commencer véritablement mais cette formation qui est le fruit du partenariat entre le CERSA et le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes, j’ai la ferme conviction que tout ira bien puisque j’ai la volonté de pratiquer l’aviculture.
    Yagla Baréléma, Elève-avicultrice

  • NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires Je suis convaincu de pouvoir participer efficacement à la fructification de la recherche dans ce domaine au Togo, au Tchad mon pays d’origine ou partout en Afrique, avec mon dynamisme et mes atouts techniques acquis au CERSA.
    NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires

  • NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires Avec le CERSA, j’ai acquis de grandes connaissances, et développé des compétences dans le domaine des Sciences Aviaires notamment pendant la réalisation des recherches au sein du laboratoire des Sciences Aviaires du CERSA de l’Université de Lomé.
    NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires

  • N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires Etudier au CERSA, c’est l’assurance d’un appui financier pour publier nos travaux de recherches dans des journaux scientifiques de renom. En outre, l’excellence visée par le centre représente un gage d’insertion professionnelle rapide.
    N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires

  • NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires Toutes ces expérimentations que j’ai réalisées au Laboratoire des Sciences Aviaires m'ont permis d'avoir une expérience professionnelle probante, et m'ont conforté dans mon projet de devenir chercheur en Sciences Aviaires.
    NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires

  • Pyalo Tchoou, Elève-avicultrice (2016) J’avais de petites notions sur les poules pondeuses que je veux élever mais avec cette formation modulaire avec différents cours tels que la gestion et le suivi des poules pondeuses et coquelets que nous a donnée le CRSA, je me sens prête pour mener à bien mes activités
    Pyalo Tchoou, Elève-avicultrice (2016)

  • Edith GANGBEDJI « J’ai soutenu sur le thème ‘’Analyse de la chaîne de valeurs ajoutée des aliments de volailles au Bénin’’. Je suis soulagée d’être à cette étape. C’est un thème d’actualité. J’aimerais approfondir ce thème car si nous voulons promouvoir l’aviculture dans nos pays, nous devons chercher à maîtriser les différentes étapes de la filière ».
    Edith GANGBEDJI

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