Dakar, le 25 août 2022 - Le réseau Food For West Africa (FOOD4WA) regroupant les Centres d’Excellence Africains pour l’Impact sur le Développement (CEA-IMPACT) œuvrant dans le domaine de l’agriculture s’est réuni à Dakar, au Sénégal les 24 et 25 août dans le cadre d’un symposium et d’un atelier pour réfléchir sur les activités des centres membres dans le sens d’apporter leur contribution à la sécurité alimentaire en Afrique.
L’objectif principal de cet atelier de Dakar est de réfléchir sur l’implémentation des activités contenues dans le plan de mise en œuvre.
Vue de l’assistance
La rencontre a connu la présence des dirigeants des sept CEA-IMPACT membres du réseau que sont :
A cette occasion, des institutions partenaires telles que (Alliance for a Green Revolution in Africa (AGRA), Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORA), Partnership for skills in Applied Sciences, Engineering and Technology (PASET), Forum for Agricultural Research in Africa (FARA) ont présenté leurs activités dans le but d’inspirer le réseau Food for West Africa qui a lancé ses activités à l’issue d’un atelier tenant lieu d’assemblée générale constitutive en décembre 2021 à Lomé.
Ce réseau a été créé dans le but de mettre en place une plateforme commune où ces CEA-Impact dédiés à l’agriculture travailleront ensemble pour renforcer la sécurité alimentaire en Afrique à travers la formation, la recherche et le partenariat autour des questions relatives à la sécurité alimentaire sur le continent. C’est aussi un moyen pour ce réseau d’assurer la continuité et la durabilité des différents CEA-Impact agricoles même après clôture des financements par la Banque mondiale.
Les participants en photo de groupe
Concrètement, le réseau Food For West Africa a pris sur lui de réaliser cinq activités majeures. Il s’agit de la mise en place d’un réseau entre les professeurs et les étudiants des différents CEA-Impact membres, de la création d’une coordination de la recherche sur les thématiques prioritaires en rapport avec la sécurité alimentaire, de la vulgarisation des résultats de recherche et de l’innovation, de la création d’une plateforme numérique de visibilité et de la rédaction de projets communs.
Par Fernand A. TONA
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« J’ai soutenu sur le thème ‘’Analyse de la chaîne de valeurs ajoutée des aliments de volailles au Bénin’’. Je suis soulagée d’être à cette étape. C’est un thème d’actualité. J’aimerais approfondir ce thème car si nous voulons promouvoir l’aviculture dans nos pays, nous devons chercher à maîtriser les différentes étapes de la filière ».
Edith GANGBEDJI
« J’ai travaillé sur ‘’Effet de l’incorporation de l’huile de palme sur les performances de ponte et sériques des poules pondeuses’’. C’est un réel plaisir d’avoir fini ce master. Et j’aimerais, par la suite, travailler sur la modélisation de la production des œufs au Togo ».
Ali KOLANI
J’avais de petites notions sur les poules pondeuses que je veux élever mais avec cette formation modulaire avec différents cours tels que la gestion et le suivi des poules pondeuses et coquelets que nous a donnée le CRSA, je me sens prête pour mener à bien mes activités
Pyalo Tchoou, Elève-avicultrice (2016)
Etudier au CERSA, c’est l’assurance d’un appui financier pour publier nos travaux de recherches dans des journaux scientifiques de renom. En outre, l’excellence visée par le centre représente un gage d’insertion professionnelle rapide.
N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires
« J’ai soutenu sur le thème ‘’Evaluation des propriétés enzymatiques des termites utilisés en alimentation des poulets de chair au Bénin’’. Ça a été une expérience riche en découvertes. Je compte bien m’installer en créant une usine de fabrication d’aliment de volaille ».
Martine GANDJETO
La dimension régionale matérialisée par la sélection d’étudiants anglophones est une chance pour nous francophones d’améliorer significativement notre niveau en anglais scientifique.
N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires
Toutes ces expérimentations que j’ai réalisées au Laboratoire des Sciences Aviaires m'ont permis d'avoir une expérience professionnelle probante, et m'ont conforté dans mon projet de devenir chercheur en Sciences Aviaires.
NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires
Je suis convaincu de pouvoir participer efficacement à la fructification de la recherche dans ce domaine au Togo, au Tchad mon pays d’origine ou partout en Afrique, avec mon dynamisme et mes atouts techniques acquis au CERSA.
NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires
Pour l’heure je n’ai pas beaucoup d’argent pour commencer véritablement mais cette formation qui est le fruit du partenariat entre le CERSA et le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes, j’ai la ferme conviction que tout ira bien puisque j’ai la volonté de pratiquer l’aviculture.
Yagla Baréléma, Elève-avicultrice
J’ai une petite parcelle que je peux exploiter et j’ai un peu de moyens financiers aussi. Avec cette formation du CERSA, je pense avoir les moyens de devenir une bonne avicultrice.
Florence Missodé, Elève-avicultrice (2016)
