Lomé, le 11 octobre 2021 - Le Comité National de Pilotage (CNP) a tenu sa toute première session au cours de laquelle il a fait le point ce 11 octobre sur l’évolution des trois centres d’excellence de l’Université de Lomé à savoir, Centre d’Excellence Régional sur les Sciences Aviaires (CERSA), Centre d’Excellence Régional pour la Maîtrise de l’Electricité (CERME) et Centre d’Excellence Régional sur les Villes Durables en Afrique (CERViDA).
Tribune officielle
La cérémonie de cette première réunion du CNP a été dirigée par le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, le Prof. Majesté Ihou WATEBA. Par ailleurs le président du CNP. Dans son mot de bienvenue, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a déclaré que « les centres d’excellence sont une fierté pour notre pays en général et l’université en particulier » tout en appelant à avoir un « véritable impact sur le développement ».
Le Professeur Kuami Kokou a, d’entrée, largement expliqué les modalités de fonctionnement de décaissement de fonds pour le financement des trois centres. Chaque centre a présenté le niveau de réalisation de ses activités aux membres du CNP.
Vue de la salle
Sur la base des résultats validés à ce jour, le CERSA a décaissé 693 744 712 de FCFA pour un taux 29,61%. Le CERME, de son côté, a décaissé le montant de 453 864 036 pour un taux de 12,6 % et le CERViDA-DOUNEDON 618 759 dollars pour un taux de 10,31 % sur les 6 millions de dollars alloué.
Photo de famille des participants à la fin de la session
Une délégation de deux membres de l’Association des Universités Africaines (AUA), unité de facilitation des CEA basée à Accra au Ghana, a également pris part à la réunion. Les faibles performances notées parfois dans la mise en œuvre des trois centres sont dues, entre autres, au retard dans l’approbation du programme de mise en œuvre, au Covid-19 qui a perturbé beaucoup d’activités, au temps d’approbation trop long pour certains marchés, et aux difficultés de trésorerie.
Fernand TONA
Accédez au portail du Mécanisme de Gestion des Requêtes et des Plaintes (MGRP) de l'AUA.
J’avais de petites notions sur les poules pondeuses que je veux élever mais avec cette formation modulaire avec différents cours tels que la gestion et le suivi des poules pondeuses et coquelets que nous a donnée le CRSA, je me sens prête pour mener à bien mes activités
Pyalo Tchoou, Elève-avicultrice (2016)
« J’ai soutenu sur le thème ‘’Evaluation des propriétés enzymatiques des termites utilisés en alimentation des poulets de chair au Bénin’’. Ça a été une expérience riche en découvertes. Je compte bien m’installer en créant une usine de fabrication d’aliment de volaille ».
Martine GANDJETO
Je suis convaincu de pouvoir participer efficacement à la fructification de la recherche dans ce domaine au Togo, au Tchad mon pays d’origine ou partout en Afrique, avec mon dynamisme et mes atouts techniques acquis au CERSA.
NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires
Avec le CERSA, j’ai acquis de grandes connaissances, et développé des compétences dans le domaine des Sciences Aviaires notamment pendant la réalisation des recherches au sein du laboratoire des Sciences Aviaires du CERSA de l’Université de Lomé.
NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires
La formation prodiguée par le CERSA m’a donné l’opportunité de renforcer mes connaissances et compétences en matière d’aviculture
Amedzrovi Ablamvi, Elève-aviculteur (2016)
J’ai une petite parcelle que je peux exploiter et j’ai un peu de moyens financiers aussi. Avec cette formation du CERSA, je pense avoir les moyens de devenir une bonne avicultrice.
Florence Missodé, Elève-avicultrice (2016)
Etudier au CERSA, c’est l’assurance d’un appui financier pour publier nos travaux de recherches dans des journaux scientifiques de renom. En outre, l’excellence visée par le centre représente un gage d’insertion professionnelle rapide.
N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires
« J’ai travaillé sur ‘’Effet de l’incorporation de l’huile de palme sur les performances de ponte et sériques des poules pondeuses’’. C’est un réel plaisir d’avoir fini ce master. Et j’aimerais, par la suite, travailler sur la modélisation de la production des œufs au Togo ».
Ali KOLANI
« J’ai soutenu sur le thème ‘’Analyse de la chaîne de valeurs ajoutée des aliments de volailles au Bénin’’. Je suis soulagée d’être à cette étape. C’est un thème d’actualité. J’aimerais approfondir ce thème car si nous voulons promouvoir l’aviculture dans nos pays, nous devons chercher à maîtriser les différentes étapes de la filière ».
Edith GANGBEDJI
La dimension régionale matérialisée par la sélection d’étudiants anglophones est une chance pour nous francophones d’améliorer significativement notre niveau en anglais scientifique.
N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires
