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Partenariat FAO-CERSA : 200 acteurs de la filière avicole formés en biosécurité

Partenariat FAO-CERSA : 200 acteurs de la filière avicole formés en biosécurité

 Lomé, le 20 décembre 2024 - Quelque 200 acteurs de la filière avicole parmi lesquels des éleveurs, des accouveurs, transformateurs et des commerçants de produits avicoles ont été formés sur la biosécurité dans la filière avicole par le Centre d’Excellence sur les Sciences Aviaires (CERSA) de l’Université de Lomé avec le soutien du bureau Togo de la FAO. Ce sont des formations déroulées à Blitta, Lomé, Kpogan et Vogan dans le cadre du Projet d'Appui au Renforcement de la Préparation et de la Réponse aux Urgences Sanitaires au Togo (PREPRUS-Togo), la FAO.

Tribune officielle

La cérémonie marquant l’apothéose des sessions de formation organisée le 20 décembre a été présidée par le Ministre d’Etat en charge des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damehame. Il avait à ses côtés le Président de l’Université de Lomé, le Prof. Adama Mawulé Kpodar et le chef de bureau de la FAO au Togo, Dr Djiwa Oyétoundé.
Les informations concernant cette filière font état de son énorme potentiel que les professionnels et les néo-avicuteurs peuvent exploiter pour la création intensive d’emplois et de génération de revenus. C’est une belle occasion pour de nombreux jeunes d’y faire leur carrière. L’Université est prête à les accompagner”, a déclaré le Prof. Adama Mawulé Kpodar dans son mot de bienvenue.

Selon le Général de Brigade, Yark Damehame, ministre d’Etat en charge des ressources halieutiques et animales, le Togo importe 40 mille tonnes de viande et 6 mille tonnes de lait chaque année et cette situation mérite d’être renversée. "C'est grâce à des partenariats solides, comme celui qui unit aujourd'hui la FAO et le CERSA (...) que nous pouvons espérer des progrès significatifs. La mise en pratique des connaissances acquises améliorera le contrôle des maladies, telles que la grippe aviaire et contribuera à la durabilité de la filière avicole togolaise", a-t-il dit.
 

Récipiendaires recevant leur attestation de participation

La filière avicole constitue une source importante de protéines animales et contribue de manière significative aux revenus des ménages, particulièrement dans les zones rurales. Malgré le rôle important de ce secteur, il fait face à des défis majeurs, notamment la gestion des maladies aviaires.

« Employant des milliers de personnes, directement ou indirectement, le secteur avicole demeure un pilier clé de notre économie. Cependant, il fait face à des défis majeurs, notamment la gestion des maladies aviaires » a affirmé le Dr Djiwa Oyétounde, chef de bureau de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Togo. Il a ajouté : « L’amélioration des pratiques de biosécurité s’impose comme une priorité stratégique, en particulier pour prévenir des maladies telles que la grippe aviaire, qui causent des pertes massives en cheptel, réduisent significativement la productivité et occasionnent d’importantes pertes économiques chaque année ».

Selon Dr Djiwa, ces formations sur la biosécurité “visent à réduire les risques sanitaires tout en renforçant la productivité et la compétitivité du secteur avicole au Togo”. C’est alors dans cette veine qu’il a lancé aux professionnels formés : “Les connaissances acquises au cours de ces sessions de formation ne doivent pas rester théoriques. Leur application quotidienne est essentielle pour transformer la filière avicole togolaise en un véritable moteur de développement économique, capable de générer des revenus durables et de garantir la sécurité alimentaire”.

Vues de la salle

Des expériences menées au Ghana, par exemple, ont montré que l’adoption de protocoles stricts de biosécurité a permis de réduire de 60 % les épidémies de grippe aviaire entre 2016 et 2021, tout en augmentant de 20 % la production avicole nationale.

Deux des professionnels parlant au nom de l’ensemble des participants formés, ont exprimé leur reconnaissance à la FAO et au CERSA pour cette initiative et se sont engagés à mettre en pratique les compétences reçues lors de ces formations. Ils ont également émis le vif souhait de voir ces formations se répéter.

Par Fernand A. TONA

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Témoignages

  • Amedzrovi Ablamvi, Elève-aviculteur (2016) La formation prodiguée par le CERSA m’a donné l’opportunité de renforcer mes connaissances et compétences en matière d’aviculture
    Amedzrovi Ablamvi, Elève-aviculteur (2016)

  • NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires Toutes ces expérimentations que j’ai réalisées au Laboratoire des Sciences Aviaires m'ont permis d'avoir une expérience professionnelle probante, et m'ont conforté dans mon projet de devenir chercheur en Sciences Aviaires.
    NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires

  • Florence Missodé, Elève-avicultrice  (2016) J’ai une petite parcelle que je peux exploiter et j’ai un peu de moyens financiers aussi. Avec cette formation du CERSA, je pense avoir les moyens de devenir une bonne avicultrice.
    Florence Missodé, Elève-avicultrice (2016)

  • N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires Etudier au CERSA, c’est l’assurance d’un appui financier pour publier nos travaux de recherches dans des journaux scientifiques de renom. En outre, l’excellence visée par le centre représente un gage d’insertion professionnelle rapide.
    N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires

  • NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires Je suis convaincu de pouvoir participer efficacement à la fructification de la recherche dans ce domaine au Togo, au Tchad mon pays d’origine ou partout en Afrique, avec mon dynamisme et mes atouts techniques acquis au CERSA.
    NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires

  • Edith GANGBEDJI « J’ai soutenu sur le thème ‘’Analyse de la chaîne de valeurs ajoutée des aliments de volailles au Bénin’’. Je suis soulagée d’être à cette étape. C’est un thème d’actualité. J’aimerais approfondir ce thème car si nous voulons promouvoir l’aviculture dans nos pays, nous devons chercher à maîtriser les différentes étapes de la filière ».
    Edith GANGBEDJI

  • Ali KOLANI « J’ai travaillé sur ‘’Effet de l’incorporation de l’huile de palme sur les performances de ponte et sériques des poules pondeuses’’. C’est un réel plaisir d’avoir fini ce master. Et j’aimerais, par la suite, travailler sur la modélisation de la production des œufs au Togo ».
    Ali KOLANI

  • Yagla Baréléma, Elève-avicultrice Pour l’heure je n’ai pas beaucoup d’argent pour commencer véritablement mais cette formation qui est le fruit du partenariat entre le CERSA et le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes, j’ai la ferme conviction que tout ira bien puisque j’ai la volonté de pratiquer l’aviculture.
    Yagla Baréléma, Elève-avicultrice

  • N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires La dimension régionale matérialisée par la sélection d’étudiants anglophones est une chance pour nous francophones d’améliorer significativement notre niveau en anglais scientifique.
    N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires

  • Pyalo Tchoou, Elève-avicultrice (2016) J’avais de petites notions sur les poules pondeuses que je veux élever mais avec cette formation modulaire avec différents cours tels que la gestion et le suivi des poules pondeuses et coquelets que nous a donnée le CRSA, je me sens prête pour mener à bien mes activités
    Pyalo Tchoou, Elève-avicultrice (2016)

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