Lomé, le 09 mars 2023 - La première session ordinaire de l’année 2023 du Comité National de Pilotage (CNP) des trois Centres d’Excellence d’Afrique pour l’impact et le développement (CEA-IMPACT) du Togo s’est déroulée le 9 mars dans les locaux du Centre d’Excellence Régional sur les Sciences Aviaires (CERSA).
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Tribune officielle et vue de la salle
Ce fut l’occasion pour les participants de faire le point sur l’évolution des trois centres d’excellence de l’Université de Lomé que sont : le Centre d’Excellence Régional sur les Sciences Aviaires (CERSA), le Centre d’Excellence Régional pour la Maîtrise de l’Electricité (CERME) et le Centre d’Excellence Régional sur les Villes Durables en Afrique (CERViDA-DOUNEDON).
Etaient présents à cette réunion Professeur Majesté IHOU Wateba, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et Président du Comité National de Pilotage des CEA du Togo, les membres du Comité de pilotage, les Directeurs des CEA et les membres du staff administratif des CEA.
Les Directeurs des centres d’excellence ont, tour à tour, présenté une estimation des décaissements des différents centres sur la base des prévisions pour les indicateurs soumis à l’Association des Universités Africaines (AUA). Notons que les résultats du CERME ont été présentés par le nouveau Directeur du centre en la personne de Dr. Yao BOKOVI.
Les niveaux de décaissement par centre ont été présentés au public. Il est de 31% pour CERViDA-DOUNEDON, 64,81 % pour le CERSA et 20 % pour le CERME.
Durant les travaux, le Président du CNP, Prof Majesté IHOU Wateba, a surtout réitéré la volonté du comité d’accompagner les trois centres d’excellence dans l’atteinte des objectifs.
Perspectives et recommandations
Les centres bénéficient de l’appui institutionnel de l’Université de Lomé (UL). Cette institution sera dotée de l’Agence Nationale d’Assurance Qualité qui contribuera à l’accréditation des formations d’étude. Il a été recommandé aux centres de formuler des projets soutenables et durables afin de gagner des fonds auprès des institutions internationales. La mise en œuvre de ces projets permettra d’une part de répondre aux besoins de l’ILD 5.3 concernant l’entrepreneuriat et, d’autre part, de contribuer à leur durabilité après le retrait de la Banque mondiale. Le CERME doit suivre la feuille de route de son plan d’accélération. Quant au CERViDA-DOUNEDON, le centre doit poursuivre sur la même lancée en vue d’améliorer davantage ses résultats. Le CERSA doit œuvrer à l’amélioration des points essentiellement liés à l’accréditation de Programme de formation, l’entrepreneuriat, l’impact institutionnel et la trésorerie.
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En clôturant les travaux, le Prof Komla Batawila a remercié les autorités à divers niveaux et les membres du comité national de pilotage et exhorté les responsables des trois centres d’excellence à travailler main dans la main et dans un effort concerté pour l’atteinte des objectifs. Il a fini sur une note d’espoir de voir tous les centres relever les différents défis auxquels ils sont confrontés.
Par Fernand A. TONA
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J’avais de petites notions sur les poules pondeuses que je veux élever mais avec cette formation modulaire avec différents cours tels que la gestion et le suivi des poules pondeuses et coquelets que nous a donnée le CRSA, je me sens prête pour mener à bien mes activités
Pyalo Tchoou, Elève-avicultrice (2016)
Etudier au CERSA, c’est l’assurance d’un appui financier pour publier nos travaux de recherches dans des journaux scientifiques de renom. En outre, l’excellence visée par le centre représente un gage d’insertion professionnelle rapide.
N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires
La formation prodiguée par le CERSA m’a donné l’opportunité de renforcer mes connaissances et compétences en matière d’aviculture
Amedzrovi Ablamvi, Elève-aviculteur (2016)
Pour l’heure je n’ai pas beaucoup d’argent pour commencer véritablement mais cette formation qui est le fruit du partenariat entre le CERSA et le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes, j’ai la ferme conviction que tout ira bien puisque j’ai la volonté de pratiquer l’aviculture.
Yagla Baréléma, Elève-avicultrice
« J’ai soutenu sur le thème ‘’Analyse de la chaîne de valeurs ajoutée des aliments de volailles au Bénin’’. Je suis soulagée d’être à cette étape. C’est un thème d’actualité. J’aimerais approfondir ce thème car si nous voulons promouvoir l’aviculture dans nos pays, nous devons chercher à maîtriser les différentes étapes de la filière ».
Edith GANGBEDJI
Je suis convaincu de pouvoir participer efficacement à la fructification de la recherche dans ce domaine au Togo, au Tchad mon pays d’origine ou partout en Afrique, avec mon dynamisme et mes atouts techniques acquis au CERSA.
NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires
La dimension régionale matérialisée par la sélection d’étudiants anglophones est une chance pour nous francophones d’améliorer significativement notre niveau en anglais scientifique.
N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires
Toutes ces expérimentations que j’ai réalisées au Laboratoire des Sciences Aviaires m'ont permis d'avoir une expérience professionnelle probante, et m'ont conforté dans mon projet de devenir chercheur en Sciences Aviaires.
NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires
J’ai une petite parcelle que je peux exploiter et j’ai un peu de moyens financiers aussi. Avec cette formation du CERSA, je pense avoir les moyens de devenir une bonne avicultrice.
Florence Missodé, Elève-avicultrice (2016)
« J’ai travaillé sur ‘’Effet de l’incorporation de l’huile de palme sur les performances de ponte et sériques des poules pondeuses’’. C’est un réel plaisir d’avoir fini ce master. Et j’aimerais, par la suite, travailler sur la modélisation de la production des œufs au Togo ».
Ali KOLANI
