Lomé, 29 octobre 2021- Le vice-Président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana, a visité le 29 octobre 2021, l’Université de Lomé, plus précisément les trois Centres d’excellence pour l’Impact sur le Développement (CEA IMPACT) qu’héberge cette institution universitaire. Il s’agit du Centre d’Excellence Régional sur les Sciences Aviaires (CERSA), du Centre d’Excellence Régional pour la Maîtrise de l’Electricité (CERME) et du Centre d’Excellence Régional sur les Villes Durables en Afrique (CERViDA-DOUNEDON). Ces centres sont financés à hauteur de 18 millions de dollars (9,8 milliards de FCFA) par la Banque mondiale.
A cette occasion, il a échangé avec une cinquantaine d’étudiants de différentes facultés triés sur le volet. Dans son adresse à l’endroit des étudiants, M. Diagana les a exhortés au travail et à l’abnégation : « La Banque mondiale s’est engagée à investir dans l’Homme. Vos enseignants et vos encadreurs peuvent mettre en place le cadre et les équipements qu’il faut pour la qualité de la formation et de la recherche mais la réussite dépend de vous ».
Des étudiants posant des questions…
…à M. Ousmane Diagana (en costume)
Les débats ont porté sur cinq thématiques que sont l’énergie, les changements climatiques, l’agriculture, l’employabilité des jeunes et le numérique. Pour cause de COVID-19, la cérémonie a été diffusée en direct dans des salles intelligentes du CERSA pour permettre à des dizaines d’autres étudiants de la suivre et de participer aux débats.
« J’ai posé une question au vice-Président sur le financement de l’agriculture en Afrique et le vice-président m’a répondu en expliquant les investissements et le soutien de la Banque mondiale au secteur agricole. Ceci m’a fait beaucoup plaisir », a déclaré Moyin O. OSO, doctorante nigériane au CERSA.
La manifestation a eu lieu en présence de plusieurs personnalités. Parmi elles, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Prof. Majesté Ihou Wateba, la 2è vice-Présidente de l’Université de l’Université de Lomé, Prof. Kafui Kpégba, la Représentante résidente de la Banque mondiale au Togo, Mme Hawa Cissé Wagué, le Chef Projet CEA IMPACT, M. Moustapha Lô et les coordonnateurs des trois CEA IMPACT que sont les Professeurs Kokou Tona (CERSA), Séna Ajavon (CERME) et Coffi Aholou (CERViDA-DOUNEDON).
Avant la rencontre avec les étudiants, une brève présentation des trois CEA IMPACT de l’Université de Lomé a été faite à l’illustre hôte. Ces centres ont formé à ce jour, un effectif cumulé d’environ 254 Masters, 124 doctorants et près de 1400 apprenants de courte durée. Il s’agit d’étudiants et d’apprenants de près de seize nationalités.
« Au début, certains centres d’excellence avaient eu quelques difficultés mais après le cadrage, c’est avec grande satisfaction que ces centres déroulent leurs activités. Nous avons le devoir de faire de ces centres une réussite », a affirmé le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, le Professeur Majesté Ihou Wateba.
Photo de groupe marquant la fin de la visite de M. Ousmane Diagana
Selon M. Ousmane Diagana, la Banque mondiale est déterminée à soutenir une reprise résiliente dans ses pays membres suite à la pandémie due au COVID-19. Dans le cadre de sa stratégie régionale pour l’Afrique de l’ouest et du Centre, la banque a pour ambition d’aider les divers Etats notamment à établir un nouveau contrat social avec leurs citoyens, d’œuvrer à plus d’emplois de meilleure qualité, de renforcer le capital humain et d’améliorer la résilience climatique. A ce jour, le portefeuille de la Banque mondiale pour les 22 pays de la sous-région s’élève à plus de 44 milliards de dollars.
Par Fernand TONA
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La dimension régionale matérialisée par la sélection d’étudiants anglophones est une chance pour nous francophones d’améliorer significativement notre niveau en anglais scientifique.
N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires
« J’ai soutenu sur le thème ‘’Analyse de la chaîne de valeurs ajoutée des aliments de volailles au Bénin’’. Je suis soulagée d’être à cette étape. C’est un thème d’actualité. J’aimerais approfondir ce thème car si nous voulons promouvoir l’aviculture dans nos pays, nous devons chercher à maîtriser les différentes étapes de la filière ».
Edith GANGBEDJI
La formation prodiguée par le CERSA m’a donné l’opportunité de renforcer mes connaissances et compétences en matière d’aviculture
Amedzrovi Ablamvi, Elève-aviculteur (2016)
Avec le CERSA, j’ai acquis de grandes connaissances, et développé des compétences dans le domaine des Sciences Aviaires notamment pendant la réalisation des recherches au sein du laboratoire des Sciences Aviaires du CERSA de l’Université de Lomé.
NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires
Etudier au CERSA, c’est l’assurance d’un appui financier pour publier nos travaux de recherches dans des journaux scientifiques de renom. En outre, l’excellence visée par le centre représente un gage d’insertion professionnelle rapide.
N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires
Pour l’heure je n’ai pas beaucoup d’argent pour commencer véritablement mais cette formation qui est le fruit du partenariat entre le CERSA et le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes, j’ai la ferme conviction que tout ira bien puisque j’ai la volonté de pratiquer l’aviculture.
Yagla Baréléma, Elève-avicultrice
J’ai une petite parcelle que je peux exploiter et j’ai un peu de moyens financiers aussi. Avec cette formation du CERSA, je pense avoir les moyens de devenir une bonne avicultrice.
Florence Missodé, Elève-avicultrice (2016)
Je suis convaincu de pouvoir participer efficacement à la fructification de la recherche dans ce domaine au Togo, au Tchad mon pays d’origine ou partout en Afrique, avec mon dynamisme et mes atouts techniques acquis au CERSA.
NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires
« J’ai soutenu sur le thème ‘’Evaluation des propriétés enzymatiques des termites utilisés en alimentation des poulets de chair au Bénin’’. Ça a été une expérience riche en découvertes. Je compte bien m’installer en créant une usine de fabrication d’aliment de volaille ».
Martine GANDJETO
« J’ai travaillé sur ‘’Effet de l’incorporation de l’huile de palme sur les performances de ponte et sériques des poules pondeuses’’. C’est un réel plaisir d’avoir fini ce master. Et j’aimerais, par la suite, travailler sur la modélisation de la production des œufs au Togo ».
Ali KOLANI
